Carpe Diem selon Gilles Bonkoski

Gardez le sourire ! Nous nous convainquons que la vie sera mieux une fois que nous serons mariés, aurons un bébé, puis un autre. Puis nous sommes frustrésparce que nos enfants ne sont pas assez vieux et que tout ira mieux lorsqu'ils seront plus grands. Puis nous sommes frustrés parce qu'ils arrivent à l'adolescence et que nous devons traiter avec eux. Nous serons certainement heureux lorsqu'ils auront franchi cette étape. Nous nous disons que notre vie sera comblée lorsque notre conjoint se reprendra en main, lorsque nous aurons une plus belle voiture, lorsque nous pourrons prendre des vacances, lorsque nous prendrons notre retraite. La vérité c'est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que maintenant.

Sinon, quand ? Votre vie sera toujours remplie de défis. Il est préférable de se l'admettre et de décider d'être heureux malgré tout. Pendant très longtemps, il me semblait que ma vie allait commencer. La vraie vie ! Mais il y avait toujours des obstacles le long du chemin, une épreuve à traverser, un travail à terminer, du temps à donner, une dette à payer. Puis la vie commencerait...

J'ai enfin compris que ces obstacles étaient la vie. Cette perspective m'a aidé à voir qu'il n'y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. Alors, appréciez chaque instant. Appréciez-le davantage parce que vous l'avez partagé avec quelqu'un de spécial, assez spécial pour partager votre temps et rappelez-vous que le temps n'attend après personne...

Alors, cessez d'attendre d'avoir fini l'école, de retourner à l'école, de perdre 10 kilos, de prendre 10 kilos, de commencer à travailler, de vous marier, à vendredi soir, à dimanche matin, d'avoir une nouvelle voiture, que votre hypothèque soit payée, au printemps, à l'été, à l'automne, à l'hiver, au premier ou au quinze du mois, que votre chanson passe à la radio, de mourir, de renaître, avant de décider qu'il n'y a pas de meilleur temps que maintenant pour être heureux... Le bonheur est un voyage, pas une destination ! Travaillez comme si vous n'aviez pas besoin d'argent. Aimez comme si vous n'aviez jamais été blessé(e). Et dansez comme si personne ne vous regardait...

Le bonheur n'est pas une escale vers laquelle vous vous dirigez, mais une façon de voyager.

Moi j'aurais une question : n'est-ce pas dangereux de vouloir vivre ce concept tout le temps?

Ne faut-il pas une limitte ?

Laetitia a écrit:

Moi j'aurais une question : n'est-ce pas dangereux de vouloir vivre ce concept tout le temps?

Ne faut-il pas une limitte ?

De toute façon, il clair que se dire qu'un état, un objet, une situation fera notre bonheur est totalement utopique.
Car on veut toujours plus, on est des éternels insatisfaits. Clairement, il faut profiter du jour présent et ne pas se dire tout le temps que ça ira mieux demain. Donc dans un sens je suis d’accord avec l’auteur.
Mais l’avantage de penser que ce sera mieux demain, c’est qu’on se fixe des objectifs. En quelque sorte, notre insatisfaction, nous permet d’avoir l’espoir en des jours meilleurs. Elle nous permet de franchir des obstacles.
En résumé : il ne faut pas sacrifier le présent pour le futur (quand j’aurais la maison avec la piscine, je serais heureuse), mais il ne faut pas non plus sacrifier le futur pour le présent (en n’ayant plus de projet pour l’avenir, et en se satisfaisant du minimum, ex : « j’arrète mes études après le bac pour avoir un salaire et pour pouvoir me bourrer la gueule tous les samedi soir, tant pis si toute ma vie je n’ai que le smic »).
Il faut savoir déguster ce que l’on a, mais construire des projets pour acquérir ce que l’on a pas. Comme toujours, ce n’est pas dans les extrèmes que se trouve la panacée (si elle existe), mais dans un juste milieu qui est variable d’une personne à l’autre.