- Laetitia a écrit:
- "Le problème avec le cerveau c'est que le seul outil qui permette de l'étudier et d'améliorer son fonctionnement c'est... le cerveau lui même".
Titia, le problème de cette citation n'est pas dans le rôle que pourront jouer les machines à l'avenir, à mon avis...
Mais bien dans le fait que vu que seul le cerveau permet d'étudier le cerveau... on peut être trompé par ce dernier pour une raison X ou Y. On tombe alors dans une personnification des matières grises qui peut être intéressante d'un point de vue SF.
- Laetitia a écrit:
- Ou peut être que vous pensez qu'un jour La machine aura le dessus sur l'homme (elle arrive déjà à battre des grand maitres aux échecs...) et ce sera elle qui nous donnera les astuces pour développer notre cerveau.
Je te répondrai que tout est possible... tout dépend du développement de l'IA. Parce qu'avant qu'on développe une forme d'intelligence indépendante la machine ne fera qu'appliquer que ce pourquoi elle a été programmée par l'homme, donc par un cerveau humain. Le seul avantage d'une machine provient du fait qu'elle peut calculer beaucoup plus vite qu'un cerveau humain... à noter quand même que elle, elle n'a que ça à foutre là où le cerveau humain doit gérer la vie.
Pour ce qui est de la victoire contre Kasparov. Mitigé je suis. La machine était simplement une grosse base de données dans laquelle étaient contenus les coups et les tactiques des X dernières années. Elle comparaît les coups joués par Kasparov, calculait avec un système de proba et jouait grâce à ça. C'est donc essentiellement du stockage d'information qui était fait plus qu'autre chose.
Que manque-t-il aux IA aujourd'hui? Une réelle possibilité d'apprentissage (même si certains programmes sont déjà dits "apprenant"), peut être quelque chose qui ne semble pas possible à coder et qui s'appelle la gestion des émotions (pour ça, je renvoie aux livres de SF que sont Blade Runner, et les robots qui prennent conscience de la mort... leur mort, un peu tout chez Isaac Asimov, quoique le cycle de la Fondation au début ne parle pas trop de robotique, etc...) Le problème étant que pour qu'un robot puisse gérer des émotions... c'est bien qu'on aura dû le programmer comme tel. Donc qu'on aura créé un algorithme à l'origine définissant ce qu'est précisément une émotion et comment agir par rapport à cela. Donc que l'homme aura trouvé des réponses semblant satisfaisantes à "Qui suis-je? D'où viens-je? Où vais-je?"
A partir de là, si le robot est apprenant et évoluant de manière autonome il pourra changer et faire mumuse avec ces émotions. Mais à l'origine, il faut bien la main de l'homme pour lui permettre de percevoir le tout. Et qui dit main de l'homme, dit intervention du cerveau, donc dit information biaisée...
- Citation :
- Car Einstein disait que nous n'utilisons que 10% de nos capacités cérébrales...
Einstein avait peut être ses raisons de dire ça, mais Einstein est surtout un vilain petit comique.
Pour info ces coups des 10% (mais j'ai déjà lu 20 et 30%... comme quoi...) ont été repris par la suite par l'Eglise de la Scientologie et de la Dianétique comme argument commercial massu pour vendre leurs prestations et leurs machines (oscilloscope basique pour celle que j'ai pu voir) à des personnes s'interrogeant sur eux même et pensant trouver des réponses auprès de ce mouvement.
Attention donc, quand tu parles de cette déclaration d'Einstein.